Description
Synthèse et conclusions du séminaire organisé par ICOMOS France
Comprendre l’évolution de la pensée
Les premières réflexions sur la conservation active des monuments historiques prennent naissance au XIXème siècle et débouchent sur l’émergence d’une conscience internationale dès 1889 à Paris, confirmée à Athènes en 1931, se consolide à Paris en 1957, et se concrétise enfin à Venise en 1964 lorsque le 2ème congrès international des architectes et techniciens des Monuments Historiques adoptait la première « Charte Internationale sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites ». Adoptée par l’ICOMOS l’année suivante, elle devenait la pierre angulaire de la doctrine internationale, complétée ensuite par de nombreux textes. Malgré plusieurs tentatives infructueuses de «mise à jour », elle reste aujourd’hui la « référence » absolue, le « monument de la doctrine ».
Evaluer l’application de la Charte
La Charte de Venise s’attache à la notion de Monument Historique : comment, en 50 ans, a-t-elle été appliquée, dans ses principaux domaines d’action : la conservation, la restauration, l’affectation ? Est-elle restée fidèle à l’esprit initial ?
Est-elle toujours une référence aujourd’hui, devant l’élargissement du champ patrimonial : patrimoine industriel, patrimoine du XXème siècle, ensembles urbains et ruraux, ensembles territoriaux, patrimoine mondial ? Appliquée au patrimoine matériel, prend-elle en compte les valeurs immatérielle ?
L’opportunité de l’Année européenne du patrimoine 2018
Le contexte de l’Année Européenne du Patrimoine Culturel 2018 a offert l’opportunité d’étudier ces questions, que ICOMOS France a décidé d’évaluer à la lumière des pratiques, en associant les comités européens d’ICOMOS. Ce travail a été restitué lors de la journée de séminaire du 18 octobre 2018. Il s’est articulé autour de trois grands thèmes :
• L’évolution historique ;
• L’évolution linguistique ;
• L’évolution des pratiques en Europe.
Publication bilingue français-anglais.